Alain Souchon "J'Attends Quelqu'Un" |
Fanny, dans les squares, petite fille au manteau, Triste aux balan�oires, disait doucement des mots: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Fanny, tous les soirs, apr�s l'interrupteur, Se retrouvait dans le noir et pensait dans son coeur: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Au lyc�e, y'avait personne, De classe en classe, les sonneries qui sonnent. En famille, comme au cap Horn, Il y a la glace entre les personnes. Qu'est-ce qui t'int�resse, avec tes cheveux dans les yeux? M�me au cin�ma, pourquoi tu pars au milieu? "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Et toujours, Fanny marque sur des feuilles blanches, Dans les caf�s d'ici, le long des longs dimanches: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Avec une bombe de peinture, Elle �crit son slogan sur les murs, Avec le doigt, c'est pas dur, Sur la poussi�re des voitures. Quand elle s'en va, la nuit, son coeur chante quand m�me, Dans les bras d'un gar�on pourtant qu'elle serre et qu'elle aime: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Un jour ta vie, sera pass�e. Personne ne viendra jamais, jamais, jamais. T'auras attendu, ma belle, Pour des reines-claude et des mirabelles. Fanny, dans les squares, petite fille au manteau, Triste aux balan�oires, disait doucement des mots: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Fanny, tous les soirs, apr�s l'interrupteur, Se retrouvait dans le noir et pensait dans son coeur: "J'attends quelqu'un. J'attends quelqu'un." Lyric from www.lyricmania.com |