Hï¿½lï¿½ne Segara

(Christian Loigerot/Marie-Lucette Sagniï¿½res)

Douces lampes ses yeux, douces lueurs qui veillent
Sur le cours enchantï¿½ des mois et des saisons
Douces ses mains, sa voix qui me dit des merveilles
Et douce sa prï¿½sence au coeur de ma maison.
Douces les nuits d'hiver et douces les averses
Qui viennent repeupler la terre du jardin
Douces nos promenades, nos chemins de traverse
Douces les heures bleues du soir jusqu'au matin.

Doux... Doux... Doucement, malgrï¿½ le monde et ses tourments
Tout doux... ï¿½ l'abri du vent ....

Douce l'ï¿½ternitï¿½ qui coule des fontaines
Au printemps quand le vent dissipe les brouillards
Douce la porte ouverte ï¿½ l'ombre du grand chï¿½ne
Et douce son odeur dans la soie d'un foulard.
Douce la nuit d'ï¿½tï¿½ qui bleuit ses paupiï¿½res
Et douce sa chaleur endormie dans le noir,
Douce la certitude amicale des pierres,
Et l'ombre d'un oiseau sur l'ï¿½paule du soir.

Doux... doux... Doucement, malgrï¿½ le monde et ses tourments
Tout doux... ï¿½ l'abri du vent
Doux... Doucement, malgrï¿½ le monde qui nous ment
Tout doux... ï¿½ l'abri du temps, doucement.